mercredi 15 octobre 2008

Le futur enfin apperçu à Valence

Dimanche 17 août

Nous nous sommes dirigés vers la Cité des Arts et des Science et malgré les nombreuses descriptions dans les guides touristiques, je ne me doutais pas à quel point j’allais être surprise par l’aspect des bâtiments composant la Cité. On se serait crû non seulement dans un autre siècle, mais sur une autre planète! Construite dans l'embouchure de l’ancien lit de la rivière Del Turia et de la mer Méditérannée. la cité des Arts et des sciences qui s'étend sur plus de 300 000 mètres carrés a été confiée aux architectes Santiago Calatrava (le même que la tour de communication de Barcelona) et Felix Candela.
De loin, nous avons commencé par apercevoir Palau de la Reina Sofia avec ses 75 mètres de hauteur et protégé d'une enveloppee en forme de coquillage, réalisée par Calatrava.
À la recherche d’un peu d’ombre, nous sommes passés par l’Umbracle. C'est un bâtiment, ou plutôt une structure de 320 mètres de long, composée d’arcs formant un tunnel où, à chaque poteau, on a mis des plantes grimpantes, sensées un jour recouvrir complètement le tunnel., pour un maximum de fraicheur. De chaque côté de la structure, il y a de longs bancs blancs de céramique recomposée. Nous y avons goûté un horchata, un breuvage goûtant le lait de soya, très populaire dans la région car nous avons vu des vendeurs un peu partout dans Valence, ce qui avait piqué notre curiosité.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers l'Hemisfèric, un bâtiment ayant une forme d’œil, symbolisant l'ouverture sur le monde, dont une partie de la façade est amovible par de gros pistons.
Puis nous avons marché le long d’un bâtiment dont la forme, légèrement moins impressionnante que les précédents, présente une épine dorsale évoquant l'image d'un dinausaure. Ce bâtiment abrite le plus grand musée interactif d'Europe, le Musée des Science Principe Felipe.

Nous avons ensuite marché jusqu’à l’Oceanographic, le plus grand centre maritime d'Europe, et dont l'architecte est Felix Candela. Le bâtiment est d’une forme toujours aussi intéressante. Nous n’avons toutefois pu entrer sur le site car c’était (très!!) payant et ce n’était pas dans nos plans de passer le reste de la journée à l’air climatisée.Ces majestueux bâtiments tous de blanc se reflètent dans les lacs artificiels d'une eau turquoise parsemé d'arbres verts. Le tout offre un effet saisissant qui m'a beaucoup marqué.



Après avoir mangé dans un restaurant mexicain pas tout à fait excellent, surtout quand on compare les images du menu aux assiettes servies.. à l'exception de la ola Chela Tequilera de Félix, soit de la bière, de la limonade et de la tequila ( Cerveza, limonada y un toque de tequila) . Ensuite, après une marche à travers le quartier, nous avons repris la voiture : direction la plage!









Nous avons longé le bord de l’eau vers le nord, à la recherche d’un espace de stationnement pas trop loin de la plage. Nous aurions pu nous arrêter plus tôt, mais nous n’étions pas rassurés par les gens positionnés à toutes les quinzaines de voitures nous faisant signe qu’il y avait une place de stationnement pour nous… Est-ce qu’ils voulaient de l’argent en échange de leur service? Et si on ne payait pas, allions nous avoir une voiture en revenant de la plage? Avec toutes les histoires de vol que nous avions entendu sur l’Espagne, nous avons préféré chercher un autre endroit pour se stationner… Nous avons trouvé quelques minutes plus tard.

La plage au sable un peu moins beau que la veille, avec de petites roches et des coquillages dans un sable toujours très fin, était très confortable, tout comme la température de l’eau! Après s’être baignés, nous avons fait une petite sieste sur la plage puis sommes repartis. En chemin vers le centre-ville où nous voulions souper, nous avons remarqué des gens avec des sacs de plastique, puis d’autres gens, toujours avec les mêmes sacs. En regardant autour de nous, nous avons réalisé d’où venaient ces sacs, d’une épicerie!! Ouverte!! Nous y sommes allés afin de nous acheter quelque chose pour le souper. Un répit de restaurant nous a permis de prendre notre douche (après la plage), de manger plus tôt, vers 21h30, et de ne pas se coucher à 2h du matin comme la veille et à nos habitudes des derniers jours.

Mœurs inconnue au Québec (jamais vu ailleurs de ma part) : les gens de Valence ont tendance à se stationner en double pour aller à l’épicerie, mais quand on parle de se stationner en double, c’est une longue filée, de voitures, entre 5 et 10 de suite stationnées temporairement l’une derrière l’autre! J'imagine que la ville doit être assez tolérante parce qu'ailleurs, ça ne se fait pas!