lundi 20 octobre 2008

Parce que je devais le mentionner...

Mardi 26 août

Avant de m'en aller, avant de quitter la Suisse, je tenais à goûter une dernière fois l'excellente nourriture du Kornhauskeller de Berne en compagnie de Maryse et Robert.
Revivre l'expérience visuelle et gustative.

Pour Félix: un filet de thon avec légumes grillés et frittes allumettes accompagné d'un Bordeaux, Château Beaumont du Haut-Médoc 1998 (au modique prix de 49CHF = 49 $ tx et service incl.)!




Pour moi, (encore une fois) une excellente pièce de filet mignon de boeuf accompagné de légumes et de frites allumettes.

J'ai été loin d'être déçue. J'ai apprécié cet excellent repas en excellente compagnie! Un de mes plus beau souvenir gustatif à vie!

À la poursuite de la montre...


Lundi 25 août

Félix s'était finalement décidé à se procurer la montre qu'il souhaitait acheter depuis déjà quelques mois: une Tissot T-Touch Expert Titanium. Ayant accès aux bonnes personnes, il avait un rabais de 25% sur le prix de la montre. La seule condition était d'aller la chercher à Interlaken dans une boutique spécifique.




Arrivés à Interlaken, et toujours émerveillés par la beauté du paysage, nous avons déambulé sur la rue principale tout en cherchant le magasin. Nous avons rapidement été mis devant un fait malheureux: l'absence de la montre choisi. Rassurés par les employés du magasin, mais un peu fâché d'avoir fait le détour pour rien, nous nous sommes dirigés vers Grindelwald vers un autre magasin de la même chaîne où on nous avait confirmé la présence de ladite montre.

Après l'avoir finalement acheté, nous avons déambulé dans le petit village très touristique de Grindelwald (un peu à l'image de Chamonix, en France), logé au fond de la vallée, avant de retourner souper à Interlaken.


Les remparts de Morat

Samedi 23 août

Environ deux semaines avant notre départ, nous devions absolument se décider et faire un choix dans les endroits que nous voulions visiter ou revisiter avant notre départ. Quand même fatigués par plus de deux semaines à l'étranger (Luxembourg, France et Espagne), nous avons décidé de ne pas aller trop loin et de retourner à Morat, afin de visiter les remparts de la cité construite au XIVe siècle.


Nous nous sommes donc promenés sur les remparts, appréciant la vue sur ce gros bourg et en même temps intéressés par les très nombreux graffitis parant les parois du chemin de ronde. Certains dataient de pas mal d'années et, surtout, de gens partout dans le monde.





Dimanche 24 août

Nous nous sommes réveillés tôt encore une fois afin de profiter d'une autre journée de fin de semaine en Suisse. Nous nous préparions à partir pour Interlaken lorsque le téléphone a sonné. C'était Maryse qui invitait Fx a aller faire le tour du lac de Gruyère en vélo. Légèrement déçue de cette journée qui tombé à l'eau, j'ai encouragé Félix à y aller. En effet, j'étais très consciente qu'un des aspects qui allait le plus manquer à Félix de notre long séjour en Suisse serait de faire du vélo.



Félix: En fait, j'aimais tant faire du vélo en Suisse probablement parce que les Suisses, eux, en raffolent. Ce n'est pas tant les paysages (ou les côtes!!) à couper le souffle que la place accordée au vélo par ce peuple. Rouler sur des routes calmes, en bon état, ne serait pas la même chose si ces gens ne respectaient pas autant le cyclisme. Les voitures hésitent, même parfois plusieurs minutes, avant de doubler un cycliste, attendant le meilleur moment, où la sécurité et le bien être du cycliste ne sera pas mise en cause. Bien sûr, il y a des exceptions, mais nous sommes à des années lumières du comportement des conducteurs d'ici. Et que dire de la proximité de la nature: en quelques coups de pédale, je me retrouve au milieu de nul part, là où j'aurais mis deux bonnes heures pour obtenir la même tranquillité, à partir de chez moi, à Montréal.

Alors, c'est un mélange de paysages et de reliefs surnaturels, de soif de défis, du goût de s'évader, de décrocher des tracas quotidien, de découvrir des coins inconnus, de me dépasser et, au delà de ces aspects, de passer du bon temps entre amis, car la Suisse est à ce point idéale pour le vélo qu'il nous est même permis de - oh mon dieu - rouler double, et puis même triple, afin de profiter de ce grand air pour discuter entre amis.
En revenant, on se sent accompli, heureux, épanouis. En prime, on s'aère l'esprit, on est en forme, on dort mieux et on se sent moins fatigué pendant la journée.

Qui dit mieux? J'y retournerais n'importe quand!

Un bel avant midi de plage, un retour en train sous la pluie


Mardi 18 août

Rapidement levés et partis, nous voulions faire de la plage et parfaire notre bronzage avant de prendre l'avion à Barcelone en fin d'après-midi.

Cette fois-ci, nous avons donc pris l'autoroute a péage et, grâce au GPS, nous nous sommes rapidement rapprochés de l'aéroport. Nous nous sommes arrêtés à Sitges pour profiter de la plage, se baigner et se détendre.Lorsque nous nous sommes rassis dans la voiture, l'inquiétude et l'impatience m'a gagné car, comme à chaque fois que je prend l'avion, je craignais de le manquer, d'avoir des problèmes à remettre la voiture de location et /ou d'avoir des problèmes à la sécurité (pour aucune raison). Dans l'auto, nous avons donc manger notre dîner: salade de fruits et nutella à la cuillère (car le pot ne pouvait entrer dans la valise qui allait en soute).

Pour donner raison à Fx, tout s'est bien passé, nous avons remis la voiture de location, nous nous sommes enregistrés sans qu'on me demande mon certificat de grossesse dont j'avais eu besoin au départ de notre voyage et sans problème à la sécurité. Moins d'une heure après notre arrivée à l'aéroport, nous tournions en rond en attendant notre avion.

Le retour s'est donc bien passé. Même si nous étions très content de notre voyage en Espagne, nous étions légèrement impatient de retrouver notre chez nous à Fribourg. Après l'avion, nous avons pris le train entre Zurich et Fribourg, sous la pluie. Quelle différence entre le beau temps ensoleillé et la grande chaleur de l'Espagne, en moins de deux heures de vol!


Sur la route du retour...la Costa del Azahar

Lundi 18 août

Nous avions comme objectif de remonter la côte entre Valence et Tarragona sans passer par les autoroutes, donc les nombreux points de péages parfois (souvent!) très coûteux, pour prendre des routes plus pittoresques.

Notre premier arrêt a été à Sagunto, une jolie petite ville adossée à une colline couronnée par un immense château que nous n'avons malheureusement pas pu visiter car étant lundi, c'était fermé.








En chemin vers le haut de la colline, nous avons visité un artisan de céramique où je n'ai pu hésiter à acheter (finalement) le cadeau de fête pour ma mère.








Après avoir montés jusqu'à l'entrée du château et avoir réalisés que le monument était fermé, nous nous sommes dirigés vers la plage de Sagunto car nous étions affamés et que nous recherchions un endroit agréable où pique-niquer.
Après s'être reposés un peu, nous avons décidé de poursuivre notre route avant de s'arrêter plus longuement pour faire de la plage. Par les détours de la route, essayant toujours d'éviter les autoroutes à péages, nous sommes finalement arrivés à Peniscola. Fatigués et ayant décidé de faire de nos derniers jours, des journées de plage, nous n'avons pas visité la ville et nous nous sommes rapidement dirigés vers la mer et son sable beaucoup moins doux qu'à Valence, mais dont l'eau était très agréable!

Après avoir profité du soleil et surtout de la beauté du coucher de soleil sur Peniscola, nous avons dû reprendre l'auto et nous diriger vers Tarragona et se diriger vers notre dernière chambre d'hôtel, à l'Hôtel Gaudi, de notre voyage en Espagne. Arrivés relativement tard en soirée, nous n'avons malheureusement pas pu profiter de cette ville que l'on dit radieuse et ouverte sur la mer, au patrimoine architectural et artistique très prolifique. Nous devions faire nos valises correctement afin de prendre l'avion sans inquiétude pour les souvenirs que nous avions achetés durant notre séjour.

Nous avions réservé une nuit romantique car pour 10 euros de plus, nous avions un petit déjeuner inclus. Il ne faut pas se cacher que nous nous attentions à un petit geste de la part des hôteliers afin de signifier notre choix de prendre un séjour romantique. Légèrement déçus, mais sans plus.
Alors que Félix cherchait un stationnement pour la voiture, on cogna à la porte. Croyant que Félix était déjà de retour, j'ai été très surprise lorsque j'ai ouvert la porte à la femme de chambre qui nous apportait un sceau à glace avec une belle bouteille de Cava et deux flûtes à champagne. J'ai hésité, montrant mon ventre qui commençait à être assez visible, elle a haussé les épaules, ma donné le sceau puis est repartie.

J'ai alors attendu Félix, impatiente de lui présenter cette bouteille. Le plus étonnant c'est que Félix m'avait parlé de ce fameux vin mousseux élaboré selon la méthode champenoise traditionnelle et nous avions décidé de ne pas en acheter, faute d'espace dans nos valises.

J'étais donc très contente, mais un peu hésitante: comment allions nous faire entrer cette bouteille dans nos valises!? Je ne pouvais pas laisser Fx la boire au complet en une soirée! Nous lui avons donc trouvé une petite place, se croisant les doigt, espérant que tout se rendrait à bon port.