mercredi 16 juillet 2008

Paris: le marché St-Ouen et les Catacombes

Samedi 7 juin

Levée tôt, je suis allée chercher des croissants. Après le petit déjeuner, nous sommes allés nous promener dans le marché St-Ouen. C'est le marché au puce où l'on retrouve la plus grande concentration d'antiquaires et de brocanteurs au monde. Effectivement, il y en avait du monde!! Peut-être trop pour moi...

Nous nous sommes ensuite dirigés vers les Catacombes que je tenais à visiter. Construites à partir d'une ancienne mine souterraine, les Catacombes (ou l'ossuaire municipal) ont vu le jour vers la fin du XVIIIe siècle. Dès 1786, à cause des problèmes d'espace et de salubrité, plusieurs cimetières urbains ont été fermés et les ossements, déplacés dans ces carrières souterraines. Dans les catacombes parisiennes, il semblerait qu'il y ait plus de 6 millions de corps sous forme d'ossements.

La visite se résume facilement. La première partie est une marche d'environ 500 mètres dans les souterrains. Ensuite, on accède à la section "ossuaires", où l'on retrouve des crânes et autres ossements bien rangés en lignes. Au bout d'une centaine de mètre, on réalise que ça se répète jusqu'à la sortie, 700 mètres plus loin. Des crânes et des ossements toujours entassés de la même façon, le tout agrémenté de citations sur la mort. Très redondant, mais c'était quand même la première fois que je voyais un vrai crâne humain.

Malgré une visite un peu lugubre, nous sommes allés manger, puis nous nous sommes promenés dans les alentours. J'y ai enfin trouvé un magasin de vêtements de maternité. Puis ma mère et moi avons continué à nous promener: direction les Galeries Lafayette. C'est un très beau magasin (style Les ailes de la mode) où tout à l'air dispendieux... Toutefois, le petit détour pour la beauté de l'immeuble et sa coupole en vitrail en valait amplement la peine.

À notre retour à l'appartement, mon père nous attendait. Il nous dit que ma soeur et son copain étaient en route. Nous avons donc décidé d'aller les rejoindre. Nous avons tous été très contents de nous retrouver et ravis de les écouter parler de leur semaine très remplie à se promener à Berlin, en Belgique et à Amsterdam.

Paris et le cimetière du Père Lachaise


vendredi 6 juin

Petite journée à visiter Paris. Nous sommes allés faire une visite sur l'Île de la Cité puis sommes passés devant la Cathédrale Notre-Dame. Après un petit repas (excellent), nous nous sommes dirigés vers le cimetière du Père-Lachaise.



L'ouverture officielle du cimetière date de 1804, il a été classé monument historique en 1993. Ce vieux cimetière en pleine ville est loin de ce qu'on pourrait imaginer d'un cimetière classique et tout le contraire du Cimetière Côte-des-Neiges à Montréal, qui s'étend sur des collines verdoyantes. Le cimetière Père-Lachaise se défini ainsi: une densité extrême dont les tombes, qui s'embarquent presque les unes sur les autres, sont parfois entretenues avec soin alors que d'autres sont oubliée depuis plusieurs décennies, le tout dans un labyrinthe très complexe d'allées. J'ai trouvé que la mort y règne en puissance contrairement au cimetière montréalais où la quiétude et la paix sont les sentiments qui m'ont envahies les fois que j'y ai mise les pieds.
Ce qui m'a beaucoup impressionné est la présence d'arbres qui ont envahi les tombes et les ornements. Souvent, ces arbres sont situés dans les tombes à concession à perpétuité, ce qui implique que la personne qui y est enterré (ou ses proches) a acheté un emplacement dans le cimetière pour "l'éternité". Lorsque la tombe n'est plus entretenue, il arrive qu'un arbre y pousse, puis y grandisse, envahissant le monument mortuaire petit à petit. D'autres tombes à concession à perpétuité sont très délabrées car plus personne ne s'en occupe, mais elles sont là, en l'honneur de leur défunt possesseur.Le cimetière abrite de nombreuses personnalités tel que Molière, Balzac, La Fontaine, Simone Signoret et bien d'autres. Nous avons terminé notre visite en passant devant l'inévitable tombe de Jim Morrisson.


En fin de journée, nous sommes allés voir le dernier Indiana Jones. La séance commençait à 19h15. Nous avons attendus en file à l'extérieur de la salle jusqu'à 19h15. La salle s'est remplie et 3-4 minutes plus tard, nous avons eu droit aux bandes annonces des films à venir. Ensuite, nous avons eu droit à 15 longues minutes de pub, dont l'une réalisée par François Pérusse., un humoriste du Québec. Après les publicités, la lumière s'est allumée puis éteinte et le film a finalement commencé. En version originale mais sous-titrés en français. J'ai bien aimé le film malgré le siège inconfortable sur lequel j'étais assise.

Découverte d'un vrai bijoux

Jeudi 5 juin

Nous nous sommes levés très tôt, nous sommes allé déjeuner et nous avons rapidement quitté les lieux désenchantés. Direction: un lieu enchanté et enchanteur.

Après avoir quitté l'autoroute et avoir fait environ 20 minutes de route, nous sommes arrivés dans un stationnement vide entouré d'arbres. Sortis de la voiture, nous nous sommes dirigés vers le village fortifiée de la Couvertoirade , un ancien village hospitalier et templier. Ce village est situé sur le chemin des templiers. Je voudrais y retourner et visiter la région.

À la Couvertoirade, les Templiers s'y sont installés dès le XIIe siècle. Toutefois, en 1312, à la dissolution de l'ordre du Temple, ce sont les Hospitaliers qui reprennent les biens des Templiers et deviennent donc les maitres de la Couvertoirade. Seize ans plus tard, ce petit village abrite environ 800 personnes. Entre 1439 et 1445, par crainte des briguants, le village est fortifié, malgré sa population en décroissance. Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, lors des guerres de religion, les Huguenots tentent sans succès de prendre cette bourgade. Après ces tentatives, le village ne sera plus attaqué. Malheureusement, dès le XIXe siècle, La Couvertoirade est touchée par l'exode de sa population vers le milieu urbain. Aujourd'hui, le village vit du tourisme et de son prestigieux passé.




Probablement à cause de l'heure très matinale, il n'y avait personne à l'exception du futur boulanger qui y construisait son four à pain. J'y ai remarqué très peu de trace de la technologie dans ce merveilleux petit village piétonnier. J'ai vraiment été enchantée par cet endroit très beau et très bien conservé, en plein milieu de nulle part. Victime de l'exode rural, le village n'a pas débordé des fortifications, ce qui lui donne un air encore plus authentique. Ma seule déception, bien mince, est que les boutiques n'étaient pas ouvertes à cette heure si matinale.
Nous sommes repartis vers le viaduc de Milau, dont la construction s'est terminée en 2004. Cet impressionnant viaduc "détient quatre records du monde : la pile, la flèche et le tablier routier les plus hauts du monde et le tablier suspendu par haubanage le plus long." . Le viaduc a permis à des centaines d'automobilistes d'éviter plusieurs heures de route.
Je suis une femme nord-américaine et enceinte. Je n'ai pas pu apprécier la visite du lieu parce que j'avais envie (de pipi). J'ai été frustrée et choquée lorsque j'ai réalisé que les toilettes, presque neuves (+-5 ans), étaient des toilettes turques!!! Alors, quand je lis un article tel que "Splendeurs et horreurs des toilettes publiques" du Cyberpresse du 12 juillet... je me sens encore plus loin de chez moi! Et on est en France et ce sont des toilettes neuves!!! (C'était mon pot et il n'y aura pas de fleurs!)


Nous sommes repartis en direction du petit village de Sévérac-le-Château. Ce petit village est très joli et bien conservé. Nous sommes allés à l'hôtel, seul endroit ouvert à cette heure matinale, afin de prendre un café et croissant... tout en se disant que dans un restaurant, les toilettes doivent être "normales". Déception: Toilettes turques! Comme nous avions de la route à faire et que je ne me sentais pas au top de ma forme, nous avons décidé (malheureusement) de ne pas aller visiter le village.

Après plusieurs heures d'autoroute, nous prenions une sortie afin de trouver un endroit où se sustenter. Nous nous sommes arrêtés dans une petite auberge, Le Relais de Piory, en plein milieu de nulle part. La serveuse, sans nous dire quoi que ce soit, nous a désigné une table. Elle nous a apporté un litre de vin rouge et un litre d'eau. Elle est revenue avec un plateau de viandes froides et un plateau avec une salade de jambon, lardon et cornichons. Heureusement, nous avions des fourchettes, mais aucune assiette. Étonnés, nous avons commencé à manger. Après quelque minutes, une dame à la table voisine nous a dit qu'il fallait demander les assiettes car c'était une nouvelle serveuse et elle avait sûrement oublié. Elle nous les a apporté puis est revenue avec le repas, composé de rôti de porc et de légumes ainsi qu'une grande assiette de frites. Après le repas, elle nous a apporté une assiette de fromages, que nous avons goûté. La serveuse est ensuite revenue en nous disant que le dessert était de la glace au chocolat... Après ce merveilleux repas (que nous n'avions pas commandé) mon père voulu payer, mais il n'y avait pas de facture, évidemment puisque tout le monde prend la même chose! Finalement, c'était 12 Euro par personne... pour un repas de roi!! On a bien rit!

Nous sommes repartis en direction de Paris.

Nous arrivée dans la grande ville a été légèrement cacophonique, nous avons passé devant notre appartement de location, puis nous avons dû décharger la tonnes de bagages, alors que la voiture était dans un endroit de livraison, et les monter au 3e étages. L'appartement ne m'a pas du tout convaincu, en particulier pour ce qui est de la cuisine, dégueulasse, et la salle de bain, elle aussi dégeulasse.

Nous sommes sortis pour souper.

Journée de route : Coullioure et Sète.

Mercredi 4 juin

Après avoir supplié mes parents de partir un peu plus tard que prévu afin d'aller au marché (voir mardi), la chance a été pour moi car la personne à qui nous devions laisser les clés nous annonce que nous n'aurons qu'à les laisser à l'intérieur de l'appartement et bien fermer la porte. Ô joie! Je vais pouvoir aller au marché. Ma mère et moi avons fait deux fois le tour avant de choisir ce que nous voulions. J'y ai acheté un paréo et ma mère, du tissus pour ses rideaux! Que de beaux souvenirs!

Nous sommes finalement partis. Nous avons fait de l'autoroute. Le paysage n'est pas passionnant, à l'exception les éoliennes en arrière plan. Toujours impressionant.

Vers l'heure du midi, nous nous sommes arrêtés dans une jolie ville assez touristique : Collioure située sur le bord de la Méditerranée, tout près de la frontière Franco-Espagnole. Le site a été occupé par les hommes de la préhistoire, mais la ville de Collioure existait au VIe siècle avant J.-C. (La description faite dans Wikipedia est complète et très intéressante.)

J'ai beaucoup aimé cette jolie ville bien conservée et surtout son Église Notre-Dame-des-Anges de Collioure, construite en 1684 dont le clocher, rajouté en 1810, était auparavant le phare du port. J'ai trouvé ces lieux très beaux et je ne suis pas la seule puisque de nombreux artistes peintres tel que Matisse en 1905, Picasso entre 1950 et 1952 et bien d'autres vinrent s'en inspirer.

Nous sommes repartis vers Sète. Ici aussi, j'ai manqué notre arrivée dans la ville car je dormais, je me suis réveillée dans un stationnement entouré de murs de bétons. La chambre de l'ÉtapHôtel n'était pas mieux. Elle était très petite avec la porte de la douche ouvrant sur la chambre et la fenêtre donnant sur des murs et un stationnement... parfait pour un couple, mais à trois adultes, on était légèrement tassé.

Nous allons nous promener dans cette ville de Georges Brassens. Lorsque j'ai lu, sur internet, la description de la ville de Sète, j'ai eu l'impression de m'être trompée de ville...En voici mes impressions.
Sète est un ancien village de pêcheur et une station balnéaire. L'endroit est un peu / beaucoup défraîchi. J'ai eu l'impression que c'était une ville laissée un peu à l'abandon depuis plusieurs années. Il y a de nombreux hôtels donnant sur la méditerranée, mais ceux-ci semblent laissés de côté. Au lieu de les rénover, on en a construit d'autres un peu plus loin. De plus, une vague de nouveaux résidents plutôt bien nantis ont construit des maisons dans la montagne alors qu'on a laissé tomber la ville et ses jolis bâtiments.Suite à notre visite sur le haut de la montagne afin de voir la fin du coucher de soleil, nous avons remarqué d'autres traces d'abandon. Par exemple, il y a une belle table d'interprétation de l'horizon mais les arbres ont tellement poussé qu'on n'y voit plus rien...Nous sommes donc retournés à notre (petite) chambre d'hôtel, déçus par la ville de Sète.

Le Barcelone de Gaudi

Mardi 3 juin

Nous nous sommes levé tôt afin d'aller au marché Sant Antoni. Décrit comme le marché de la fripe et de la nippe, la structure du halle existe depuis 1872. On y trouve un peu de tout, mais surtout des vêtements et des souliers et, au centre, des légumes, fruits, viandes et poissons. Nous avons été très malheureuses de découvrir que le marché non alimentaire n'était ouvert que le lundi, mercredi, vendredi et samedi!

Après être retournées à l'appartement, nous sommes repartis pour aller visiter la Sagrada Familia. La première pierre de cette immense église a été posée en 1882 et la dernière ne sera peut-être jamais posée, étant donné l'aspect de chantier éternel que revêt le lieu. Un an après le début de la construction, Antoni Gaudi fut désigné comme directeur de chantier. Il y passera 40 ans de sa vie, jusqu'à sa mort accidentelle en 1926. Heureusement, en maître prévoyant et visionnaire, Gaudi laissait une quantité phénoménale de documents et de maquettes qui permirent à ses successeurs de poursuivre son œuvre. Dès le début de la construction, le temple fut construit sous le concept expiatoire, c'est à dire qu'il fut financé par les aumônes des particuliers. Aujourd'hui, la construction du temple est possible grâce au dons et aux prix d'entrée payé par les très nombreux visiteurs.

Dès notre arrivée sur les lieux, nous avons pris l'ascenseur donnant sur les tours de la façade de la nativité. Nous avons encore une fois été émerveillé par l'immense imagination de Gaudi qui a donné à ces lieux un aspect unique dans le monde. Nous sommes redescendus des tours par les escaliers afin de savourer plus longtemps le paysage et tenter d'observer un maximum de détails. Arrivés au sol, nous avons poursuivit la visite en réalisant que Gaudi n'avait pas seulement laissé des plans et des maquettes, mais aussi des indications au niveau du type de pierre à utiliser en fonction de l'endroit dans la structure.

C'est à cet endroit que nous avons rencontré par hasard Michel et Danielle que nous avions laissé au château quelques jours plus tôt.

Nous avons ensuite poursuivit notre visite par le musée de la Sagradà Familia qui se situe au niveau du sous-sol. C'est grâce à ce musée que nous avons pris conscience de l'ampleur des travaux effectués depuis le début et du grand géni de Gaudi . C'est aussi dans le musée que l'on retrouve les différentes maquettes, originales et restaurées, à l'échelle, laissées par Gaudi, ainsi que les nombreux dessins et croquis des statues et monuments devant parer l'édifice.

J'ai beaucoup aimé visiter ce monument, symbole de la ville de Barcelone. J'ai, encore une fois, été éblouie par l'immense talent et l'imagination débordante de Gaudi. Je crois qu'il faut vraiment s'attarder sur les plans du temple pour comprendre à quel point l'œuvre est majestueuse... et loin d'être complétée!

Parce que qu'il pleuvait et que je n'avais plus de pile dans ma caméra, nous avons décidé de retourner à l'appartement pour le dîner. Nous avons dû poursuivre un peu plus longtemps notre repos car disons qu'il a plu un peu plus que quelques gouttes.

En après-midi, nous avons abouti sur la rue Passeig de Gràcia dans le quartier l'Eixample- L'élargissement, construit au début du XXe siècle. Nous nous sommes dirigés vers la Casa Milà, construite par Gaudi entre 1905 et 1910, fortement reconnaissable par sa façade ondulée. À l'intérieur, seulement une petite partie de l'édifice est visitable. L'appartement Pedrera a été aménagé en s'inspirant du mode de vie d'une famille bourgeoise du XXe siècle et des idées de Gaudi. Nous avons aussi visité la terrasse sur le toit, dessinée et aménagée par Gaudi.

J'ai apprécié cette visite, mais j'ai été légèrement déçue. Si la façade est très impressionnante, l'intérieur l'est moins.

Nous avons poursuivi notre visite sur la rue Passeig de Gràcia où on retrouve tous les grands designers, mais aussi (surtout) le magasin Vinçon. C'est une grande boutique de design contemporain où l'on y vend des choses pour la maison, mais aussi différents objets utiles pour la vie de tous les jours tels que sacs à dos et poussette. (Je veux y retourner!!!)
Nous avons dû, encore une fois, s'abriter de la pluie. Nous nous sommes arrêtés dans le restaurant Babareeba où nous avons mangé de très bon tapas. Nous étions contents des aliments goûtés jusqu'à ce qu'on nous apporte un plat de crevette commandé par erreur (???) alors que mon père est allergique. Disons que ça a jeté un froid sur sa faim!

Désolée... il commençait à faire trop sombre, donc pas de photos!

Après s'être restaurés, nous avons poursuivit notre visite jusqu'à la plaça Catalunya. Cette place a été crée en 1854 suite à la démolition des remparts, afin de connecter la vieille ville avec le quartier de l'Eixample. Nous avons poursuivit notre visite sur les Ramblas puis avons bifurqué vers le quartier Barrio Gotico.

Le Barrio Gotico se compose principalement d'étroites rues aux immeubles de plusieurs étages. Le quartier est sombre, peut-être plus que normalement car le jour s'éclipsait et les nuages étaient encore présents. Nous avons passé devant la Cathédrale dont la construction a débuté en 1298, mais la façade n'a été terminée qu'en 1899, soit six siècles plus tard.

Nous avons rapidement passé à travers le vieux quartier afin d'entrer dans le quartier La Rivera, un autre vieux quartier de Barcelone. Nous avons finalement vu l'Église Santa Maria Del Mar. Ma mère ayant lu le livre "La Cathédrale de la mer", elle tenait absolument à voir cette église. Aujourd'hui, après avoir lu ce roman, je regrette ne pas avoir porté plus d'attention à ce monument. (J'ai de bonnes excuses: il était tard et j'étais fatiguée!)

Santa Maria Del Mar a été construite originalement sur le bord de la mer, le rivage s'étant éloigné par diverses constructions au fil des siècles. Sa construction a débuté en 1328 et s'est poursuivie sur 1/2 siècle. Elle a été constuite avec l'argent et avec les bras des commerçants du quartier. Le roman "La Cathédrale de la mer" raconte l'histoire de l'un de ses constructeurs de l'église et surtout son style de vie dans le vieu Barcelone du XIVe siècle.

Fatigués par la journée, nous sommes retournés vers notre appartement afin de préparer nos valises. Depart demain, direction Paris!